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Amar est un terroriste du Hamas. Le 7 octobre, il est capturé par les soldats israéliens alors qu’il attaquait un kibboutz. Interrogé par les services de renseignements, il raconte.
"On mangeait des dattes et on buvait de l’eau. On a alors entendu des enfants. De jeunes enfants qui pleuraient. J’ai tiré sur la porte, Ahmad aussi. Jusqu’à ce qu’on n’entende plus de bruit. Jusqu'à ce qu'ils étaient morts", explique-t-il.
"Les ordres concernant les civils étaient de tuer les hommes et kidnapper les femmes, les vieux et les enfants", explique un autre terroriste. Des atrocités dont témoigne cette secouriste. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle arrive à en parler tant les images la hantent.
"Il y avait une petite fille de 8-9 ans. Ils lui ont coupé le bras. Complètement. Elle respirait toujours, elle tremblait. Je lui ai fait un garrot, mais c’était son dernier soupir. Elle était là, seule, sans personne à ses côtés. Elle était effrayée", témoigne Linor Attias, secouriste. "Quel diable, quel démon peut concevoir ce genre d’opération ?"
"J’ai vu des vidéos des attaques. Vos enquêteurs me les ont montrées. C’est pire que ce que Daesh a fait", avoue Amar, le terroriste du Hamas. Mes parents ne savent pas que je suis membre du Hamas. Si mon père me voyait, il m’abattrait", avoue le terroriste.
Ce sont des interrogatoires précieux pour les services de renseignements israéliens. "Il y avait une fille de 15-16 ans et ils ont fait un selfie avec elle. Certains disaient de la tuer, d’autres disaient de plutôt la kidnapper. Ils ont pris des photos avec elles puis ils l’ont emmenée sur une moto. À Gaza, celui qui ramène des otages reçoit une récompense : un appartement et 10.000 dollars", explique un autre membre du Hamas.
Israël dit avoir fait prisonniers des centaines de terroristes du Hamas depuis le 7 octobre.