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Un espion russe soupçonné d'avoir voulu "déstabiliser" les JO arrêté à Paris: des éléments suspects découverts à son domicile

Le Kremlin a affirmé vendredi ne pas avoir été informé par la France de l'arrestation d'un Russe, soupçonné d'avoir voulu "déstabiliser" les Jeux olympiques de Paris pour le compte de Moscou et qui a été placé en détention provisoire mardi.

"Nous n'avons aucune information. Nous avons vu les informations dans les médias", a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Selon lui, l'ambassade russe à Paris aurait dû être informée de cette arrestation, mais ne l'a pas été. "Nous espérons qu'elle sera informée", a-t-il ajouté.

Une information judiciaire pour "intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter les hostilités en France", un crime faisant encourir 30 ans de réclusion criminelle, a été ouverte mardi à l'encontre du ressortissant russe, selon le parquet français.

Un espion du FSB, l'agent Griaznov

Au domicile de cet homme, "né en mai 1984 en Russie", selon le parquet, ont été découverts des "éléments laissant craindre son intention d'organiser des événements susceptibles d'entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques" (26 juillet - 11 août).

Selon le journal français Le Monde, le site The Insider et le magazine allemand Der Spiegel, l'homme serait un espion du FSB, les services de sécurité russe. Identifié par ces médias comme étant Kirill Griaznov, il se présenterait comme étant un chef cuisinier formé dans une école de cuisine parisienne. Il aurait aussi travaillé dans la finance et participé à deux émissions de téléréalité en Russie, selon la même source.

La Russie soupçonnée de plusieurs affaires de déstabilisation 

Le journal Le Monde a également présenté cet homme comme ayant des problèmes d'alcool. Aucun détail n'a été communiqué sur la nature de son projet, qui n'était pas terroriste, la procédure n'ayant pas été confiée au parquet national antiterroriste français.

La Russie a été soupçonnée ces derniers mois de plusieurs affaires de déstabilisation, dont certaines ont connu un fort retentissement médiatique en France, dans un contexte de relations dégradées entre Paris et Moscou depuis l'attaque russe à grande échelle contre l'Ukraine.

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