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Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a exprimé jeudi ses préoccupations concernant la détérioration des droits de l'homme en Russie et décidé de prolonger d'un an le mandat de sa rapporteuse spéciale.
Le Conseil des droits de l'homme a créé en 2022 le mandat de rapporteur spécial en Russie en raison d'inquiétudes croissantes concernant la répression en Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.
Dans son dernier rapport présenté en septembre, la Bulgare Mariana Katzarova a souligné que la situation des droits de l'homme en Russie était devenue "bien pire" au cours de la dernière année, et décrit "un système de peur et de châtiment parrainé par l'Etat" où "personne n'est à l'abri".
La résolution, qui évoque notamment la mort en détention de l'opposant Alexéi Navalny, a été adoptée par 20 membres du Conseil qui en compte 47. Dix-neuf pays se sont abstenus, tandis que huit, dont la Chine, ont voté contre.
Le texte dénonce "la détérioration significative et continue" de la situation des droits de l'homme en Russie, notamment les assassinats extrajudiciaires de ceux qui critiquent le gouvernement, les arrestations et détentions arbitraires massives, ainsi qu'une "répression systématique et sans relâche de la société civile".