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Le géant allemand de la chimie BASF a fait état jeudi d'un bénéfice net part du groupe de 1,37 milliard d'euros au premier trimestre de 2024, en recul de 12% sur un an en raison de la baisse des prix qui a fait chuter ses ventes.
Au cours des trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires a baissé de 12,20% par rapport à l'année précédente, à 17,6 milliards d'euros.
Des augmentations "significatives" des ventes ont été enregistrées dans les secteurs chimie, matériaux, nutrition et solutions industrielles, mais elles n'ont pas compensé les reculs dans l'agrochimie et les surfaces, sur fond de quantités vendues en baisse.
Les effets de change négatifs ont également eu un impact négatif sur tous les secteurs.
Le groupe de Ludwigshafen a limité la casse au plan opérationnel: le bénéfice d'exploitation (Ebitda ajusté des éléments exceptionnels) a diminué de 5,3% à 2,7 milliards d'euros, mais fait mieux qu'attendu par les analystes de Factset.
Ces résultats interviennent le jour de l'assemblée générale des actionnaires qui va déboucher sur un passage de relais à la tête du groupe: Markus Kamieth, un cadre maison comme le veut la tradition, va succéder à M.Brudermüller en poste depuis mai 2018.
Il trouve un groupe fragilisé par des chocs à répétition, avec la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et la flambée des prix d'énergie.
Lors de sa dernière présentation des chiffres annuels en février, M.Brudermüller a annoncé un nouveau programme d'économies d'un milliard d'euros et de nouvelles suppressions d'emplois affectant surtout le site historique de Ludwigshafen, qui emploie près de 39.000 personnes.