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L'usine Tupperware d'Alost reste ouverte mais les syndicats craignent un simple sursis

Le site alostois du fabricant Tupperware ne fermera pas ses portes pour le moment, a annoncé la direction de l'entreprise. En difficulté depuis des années, le fabricant américain de boîtes alimentaires en plastique a annoncé mercredi le lancement d'une procédure de faillite.

Concrètement, le siège social est protégé contre ses créanciers pendant 120 jours. Les filiales d'Alost, une usine avec un centre logistique et quelques services de support, pourraient continuer à fonctionner entre-temps. La production a néanmoins été réduite au minimum récemment.

Les syndicats estiment qu'environ un quart du personnel travaille encore normalement, tandis que les autres travailleurs sont sous le régime du chômage temporaire. Les organisations syndicales craignent "un report de l'exécution".

Tupperware emploie plus de 240 personnes dans l'usine de production à Alost. Tupperware General Services, qui englobe la recherche et le développement ainsi que d'autres services, compte également 44 travailleurs supplémentaires. Ceux-ci restent donc employés, mais en partie au titre du chômage temporaire. Cette situation ne changera pas tant que les volumes de production ne pourront pas être augmentés et que l'entreprise ne pourra pas vendre à nouveau des volumes plus importants.

La maison-mère est en train d'élaborer un plan de redressement, mais les syndicats belges n'y accordent que peu de crédit. On entend ici et là les mots "sursis de l'exécution". "À moins que Taylor Swift ne déclare soudainement qu'elle aime Tupperware, je ne vois rien venir", a déclaré Jan Holtyzer du syndicat socialiste ABVV. Ce dernier s'attend dès lors à ce que les activités des prochains mois soient dominées par une production minimale et une liquidation des stocks existants.

Ni la direction locale, ni la direction internationale de Tupperware n'ont pu être contactées par la presse.

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