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La compagnie ferroviaire Eurostar assure qu'elle sera prête pour l'entrée en vigueur de nouvelles mesures aux frontières de l'UE en octobre et a dévoilé mardi les aménagements en cours au départ de Londres, d'un coût de 10 millions d'euros.
Eurostar, dont les trains empruntent le tunnel sous la Manche entre Londres et le continent, et HS1 affirment qu'au final le temps pour les procédures en gare ne sera que marginalement rallongé à partir du 6 octobre, la date communiquée par l'UE pour l'entrée en vigueur du système automatisé d'entrée et sortie de l'UE (EES). La compagnie continuera à recommander aux voyageurs d'arriver à Londres St Pancras 60 à 90 minutes avant le départ.
Les Britanniques ou non-Européens qui ne détiennent pas de visa de séjour européen devront procéder à un enregistrement préalable en ligne ou sur une application, puis s'enregistrer sur une borne à l'arrivée en gare de St Pancras à Londres.
Les voyageurs scanneront leur passeport, leurs empreintes digitales et leur photo biométrique sera prise. Ils répondront aussi à quatre questions de sécurité.
Ils passeront ensuite le contrôle des bagages puis par un poste frontière de sortie du Royaume-Uni et un autre pour l'entrée dans l'UE, où leurs empreintes digitales seront de nouveau prises si c'est leur premier passage après un enregistrement en ligne (chaque formulaire rempli est valable pour trois ans).
Pour se rendre au Royaume-Uni, les citoyens britanniques devront de nouveau s'enregistrer dans des bornes avant le passage aux postes-frontières.
Pour les citoyens de l'UE, pas de changement pour l'instant, mais le Royaume-Uni prévoit de mettre en place son propre système, l'ETA, à une date non confirmée.
Début 2024, un comité parlementaire britannique avait alerté sur les retards importants - jusqu'à 14 heures selon eux - que l'EES pourrait entrainer aux frontières.