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Le nombre de marsouins échoués en Belgique était en 2023 le moins élevé sur ces 20 dernières années, a rapporté jeudi l'Institut des sciences naturelles dans son dernier rapport sur les mammifères marins et tortues marines en Belgique. Le pays a également connu l'an dernier le premier échouage d'une tortue caouanne vivante ainsi que l'échouage d'une orque mâle.
Ce sont au total 26 marsouins qui se sont échoués en 2023 en Belgique, soit le plus faible nombre sur ces 20 dernières années, confirmant une tendance constante à la baisse depuis dix ans. "La raison de cette baisse reste sujette à spéculation", explique l'Institut des sciences naturelles. Des relevés aériens de mammifères marins ont par ailleurs confirmé de fortes densités de marsouins en mer du Nord, plus particulièrement au printemps.
Le nombre de phoques décédés échoués est également à la baisse, passant à 48 contre 54 en 2022. Comme l'an dernier, les filets de pêche sont pointés comme la cause la plus probable de décès pour une dizaine de phoques. Le rapport indique par ailleurs que l'aquarium SeaLife de Blankerberge a recueilli et soigné sept phoques gris et 17 phoques communs, mais près de la moitié n'ont pas survécu.
Le cétacé le plus remarquable retrouvé sur les plages belges est sans conteste une orque mâle qui s'est déplacée le long de Coxyde le 29 octobre avant de s'échouer à La Panne. L'animal, affaibli, est décédé sur place.
D'autres espèces rares ont également été signalées en 2023, comme un rorqual commun ramené à la proue d'un navire dans le port d'Anvers et décédé à la suite d'une collision. Des dauphins communs se sont aussi échoués, tout comme une tortue caouanne vivante, une première en Belgique. Cette dernière est cependant décédée d'une pneumonie après avoir été soignée.
