Partager:
La Ville de Namur a présenté mardi son Plan Air Climat et Énergie 2030 (PACE), qui doit être adopté dans le courant de la soirée au conseil communal. Celui-ci se décline en 138 actions et mesures concrètes. Il se veut à la fois un aboutissement et un point de départ, puisqu'il évoluera dans les prochaines années.
Le PACE de la capitale wallonne vise tout d'abord à limiter la hausse des températures sous deux degrés Celsius par rapport à la période préindustrielle, comme préconisé au niveau de l'Union européenne. Cela induit une réduction des gaz à effet de serre de 6,5% par an à l'échelle communale - soit 25.750 de tonnes équivalent CO2 - pour atteindre une diminution globale de 55% en 2030 par rapport à 1990.
Les ambitions namuroises se fondent sur cinq principes directeurs : un PACE "évolutif" en fonction des développements structurels et conjoncturels, une consommation des ressources "rationnelle et sobre", une transition "juste et inclusive", une mobilisation transversale de l'administration communale et des acteurs territoriaux et, enfin, "l'exemplarité des pouvoirs locaux".
Le plan se compose pour l'heure de 13 objectifs stratégiques et 41 objectifs opérationnels, pour un total de 138 actions et mesures. Celles-ci rencontrent 75% des recommandations du panel citoyen pour le climat, mis en place à l'échelle locale en 2021, précisent les autorités.
Quelques actions et mesures phares se dégagent. L'atténuation des émissions de l'administration passera notamment par la rénovation énergétique des bâtiments publics pour viser le "zéro émission" en 2050.
Sur le territoire communal, le plan évoque la mise en place d'une rénovation énergétique massive des logements. Les autorités mettent aussi l'accent sur l'imperméabilisation des sols, tout en insistant sur la végétalisation pour chaque projet d'aménagement de l'espace public et en favorisant la création de nouveaux espaces verts.