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Le patron de Solidaris estime qu'il faut investir massivement en santé mentale.
Ce vendredi matin, Jean-Pascal Labille était l’invité de le Matinale sur bel RTL. Le secrétaire général de Solidaris, la mutualité socialiste, a répondu aux questions de Martin Buxant.
Hier soir, dans le RTL info, il y a eu l’histoire du petit Tyméo, 9 ans, et de son papa qui appelle à l’aide. Son fils a de très graves problèmes psychologiques mais il n’y a simplement pas de médecin, pas de pédopsychiatre disponible pour s’occuper de lui. Comment en est-on arrivé là dans un des pays les plus riches du monde, la Belgique ?
"C’est une des failles que l’on doit absolument corriger dans le système de santé actuel. Il n’y a pas que celle-là mais, en santé mentale, on n’a pas vu venir la vague et notamment après la crise sanitaire. Et donc on n’a pas anticipé les choses et on ne règle pas les problèmes à la racine du mal je vais dire. En santé mentale, il faut un investissement massif, c’est ce que nous demandons d’ailleurs dans notre mémorandum Solidaris tant dans la formation des professionnels que dans la manière dont la société se comporte aujourd’hui parce que soigner est une chose, mais éviter que le problème ne se pose, c’est tout aussi important."
On manque de praticiens, de médecins, ça c’est clair ?
"Obtenir un rendez-vous chez un psychologue aujourd’hui, vous allez voir, vous ne l’aurez pas. Il faut parfois 6 mois, un an. Il y a donc un vrai problème. Il faut dès lors cet investissement massif dans la formation des professionnels, dans les centres adaptés également pour accueillir par exemple la situation que vous évoquez."