Les fêtes de fin d'année, un "cauchemar nutritionnel" ? Voici comment aider son corps à gérer cette période

Le réveillon de Noël est dans à peine une semaine. Un moment où l'on se retrouve entre amis et en famille, autour de bons repas et de bonnes bouteilles. Le lendemain, on recommence. Et à peine une semaine plus tard, les hostilités reprennent avec le nouvel an. Ces moments, plus qu'agréables, riment avec excès. Ils ne sont que de courte durée et très vite, il faut penser à l'après-fête : comment aider son corps à s'en remettre ? Bénédicte Van Craynest est micro-nutritionniste. Dans son livre, "Légumes. Le secret est dans la recette", nous pouvons trouver les réponses à cette question. 

Est-ce que les fêtes de fin d'année, c'est un petit peu un cauchemar nutritionnel ? 

Bénédicte Van Craynest, micro-nutritionniste : Non, ce n'est pas un cauchemar. Le côté social est aussi important dans notre équilibre de vie, et donc l'alimentation en fait partie. Préparer un repas de fête peut être un vrai plaisir, et le faire en famille, le partager avec des amis, c’est un vrai bonheur. Il ne faut pas négliger cet aspect plaisir. Et il y a plein de petites astuces pour remplacer des aliments indésirables sans se priver totalement.

Que peut-on s'autoriser et quels sont les aliments qu'il faut vraiment bannir, qu'on peut remplacer facilement ?

Déjà, pour l’apéro, on peut remplacer les chips, cacahuètes et petits biscuits par des verrines. Autre exemple : un panais customisé avec des noisettes peut devenir une crème de panais délicieuse à servir en petites verrines. La betterave, mixée avec un peu de lait de coco, du citron vert et du basilic, fait un cappuccino de betterave qui plaît même à ceux qui n’aiment pas ce légume d’habitude. L'idée, c'est d’être créatif et de jouer avec les couleurs et les saveurs.

Les seules limites, c'est vraiment notre imagination alors ?

Exactement. La cuisine santé, ce n’est pas une cuisine incolore, inodore, insipide. Faites un jeu de couleurs, de saveurs, pour que vos papilles soient en ébullition. C’est important que cette cuisine soit aussi savoureuse qu’attrayante.

Le foie et l’estomac vont quand même encaisser durant cette période. Est-ce qu’on peut préparer notre corps à ces excès ? Si oui, comment ?

Premièrement, il faut bouger. Remettez vos baskets et allez marcher, même juste 15 ou 20 minutes par jour. Le mouvement aide à éviter la stagnation de la digestion. Ensuite, ne venez pas à jeun à l’apéro. Prenez une bonne assiette de légumes au déjeuner, avec une bonne huile anti-inflammatoire. Ne sautez surtout pas de repas, c’est l’erreur à éviter. Un petit poisson avec des légumes, par exemple, c’est idéal pour ne pas arriver affamé. Sauter un repas et arriver affamé à l’apéro, c’est le drame. Cela hypothèque votre digestion dès le départ.

Aussi, le stress et la fatigue entraînent souvent une stagnation dans la partie digestive. Et en plus de tout ça, le sucre, omniprésent aujourd’hui, est une drogue en vente libre, et il faut en limiter la consommation, car il est hyper inflammatoire.

Que peut-on faire pour retrouver l’équilibre après ces repas copieux ?

Revenons aux légumes. Mangez-en même au petit-déjeuner. Une quiche de légumes ou une salade de blé avec du chicon, un peu de saumon fumé et quelques noix, c’est un excellent petit-déjeuner après les fêtes.

Cet épisode de Capital Santé répond aussi à ces questions :

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