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Pour Capital Santé, Caroline Fontenoy s'est intéressée à la nutrition des personnes âgées. Un sujet important dont on parle peu. Lara Kotlar, porte-parole de l’AVIQ, l’Agence wallonne pour une vie de qualité, donne des conseils pour veiller au bien-être des seniors.
La nutrition des aînés est un sujet crucial pour leur bien-être. Lara Kotlar, porte-parole de l'AVIQ, (l’Agence wallonne pour une vie de qualité) souligne que les besoins alimentaires des seniors changent avec l'âge. "Ils vont avoir besoin de manger plus, d'avoir plus d'apports, explique-t-elle à notre journaliste et présentatrice Caroline Fontenoy. Et puis les goûts changent parce qu'on a les papilles gustatives qui changent un peu, donc on ressent moins les choses, on a moins d'envie."
Il est essentiel de réagir aux changements de comportement alimentaire chez les seniors, car la dénutrition peut devenir un problème grave. Lara Kotlar souligne l'importance de s'hydrater régulièrement et de maintenir un apport calorique suffisant en adaptant les habitudes alimentaires. Il est également crucial d'être attentif à l'entourage des personnes âgées, notamment pour ceux qui vivent seuls.
La nutrition des aînés, en bref:
- Avec l'âge, nos papilles gustatives évoluent et deviennent moins sensibles. Une alimentation savoureuse a toute son importance pour que les seniors continuent de s'alimenter correctement.
- Veiller à offrir des repas bien présentés et variés, pour donner envie de manger. Et ce, même en plus petite quantité.
- L'hydratation des aînés est cruciale. Ils doivent boire de petites quantités, tout au long de la journée.
- Une bonne alimentation s'accompagne d'une activité physique, selon les conseils habituels pour les seniors actifs et moins actifs. "C'est-à-dire toujours bouger un peu et s'aérer", note Lara Cotlar. Elle souligne l'importance de maintenir la mobilité pour éviter la dépendance.
- Un plan wallon de nutrition a été mis en place pour la santé et le bien-être des aînés dans les maisons de repos, avec des critères stricts et un suivi régulier. Actuellement, six maisons de repos sur 600 disposent de ce label, mais l'objectif est de convaincre davantage d'établissements de s'engager dans cette démarche.