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Jean-Charles De Keyser, ex-patron de RTL et créateur du Télévie, parle nouvelle passion : l’écriture. Son premier roman nous plonge dans la Belgique des années 20-30.
Jean-Charles De Keyser, ancien patron de RTL et fondateur du Télévie était l’invité du 7h50 de Bel RTL matin ce vendredi. L’occasion pour lui de parler d’une nouvelle facette de sa vie : l’écriture. Son premier roman, intitulé "Lise & Beth, l'inévitable déchirure", est publié aux éditions du Livre en Papier.
Il confie : "J'ai fait des papiers courts toute ma carrière, pour le journal que je présentais sur RTL, puis pour la radio... J'en ai fait des centaines. Mais c'était toujours des papiers d'une minute trente ou deux minutes. J'étais toujours frustré par le fait qu'au bout de l'écriture j'avais encore des tas de choses à dire. Et puis j'ai décidé, depuis longtemps, d'écrire un roman, mais il faut le temps pour écrire un roman. Et puis, j'ai eu le temps, je me suis mis sur un projet que j'avais depuis six ans, et j'ai été jusqu'au bout".
Le récit, plongé dans les années 1920-30 en Belgique, suit deux femmes prénommées Elisabeth, et mêle amitié, amour et intérêts financiers, sur fond d’une époque riche en transformations historiques et sociales.
J'ai fait un travail de journaliste
"Le contenu, je l'avais sans doute en moi depuis très longtemps, il fallait bien que je le sorte un jour. J'ai fait un travail de journaliste parce que quand on écrit un roman, c'est mon avis, le fait de soigner avec précision l'environnement dans lequel l'histoire se passe, augmente la crédibilité du roman et on fait presque une histoire vraie", explique encore Jean-Charles De Keyser.
Effectivement, dans ce livre, l'ambiance des années 20-30 est décrite de manière très précise. "On a parfois l'impression de sentir le cuir du bureau sur lequel ça a été écrit", réagit Thomas de Bergeyck.
"J'ai vécu une grande partie de mon adolescence chez mes grands-parents. Ils avaient connu la guerre 14-18, ils avaient connu l'entre-deux-guerres, la deuxième guerre également. Donc j'ai vécu dans cette ambiance, dans une maison de 1920, avec des meubles de 1920, des odeurs de 1920, des radios de 1920. C'est toute une période qu'on m'a racontée (...) C'est toute une atmosphère que j'ai bien pu percevoir, que j'avais en moi depuis très longtemps et que j'ai voulu ressortir", termine-t-il.