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"Elle fait partie de mes premiers amours musicaux": Kimberose dévoile son idole d'enfance

La chanteuse Kimberose, connue notamment par son duo avec Grand Corps Malade sur "Nos plus belles années", se confie sur son nouvel album "Roses", une œuvre personnelle et éclectique. Amoureuse de la musique, elle y mêle les langues et les genres pour créer un univers sans frontières. 

RTL info : Votre nouvel album s'appelle "Roses". Est-ce votre jardin secret ?

Kimberose : C'est mon jardin, mais plus si secret que ça du coup, puisque l'album est enfin sorti. Et je suis tellement contente de pouvoir partager ces chansons. Je suis une amoureuse de la musique au sens large, donc on y trouve de la musique avec aucune frontière de style, aucune barrière de langue non plus, puisqu'il y a deux langues, le français et l'anglais. C'est un album de liberté.

C'est un album qui fait du bien à écouter. C'était votre intention de créer quelque chose de doux et d'agréable ?

Oui, c'est vrai que j'avais envie de ça. J'ai commencé à écrire cet album en rentrant de ma tournée précédente parce que j'étais un peu déprimée de revenir dans le monde "normal". J'avais besoin de cette transition. Comme je n'étais pas bien, j'avais envie de chaleur, de danse et de choses qui donnent le sourire. Je pense que c'est ce que j'ai essayé de faire dans cet album.

Quand vous composez, comment vous décidez qu'un accord ou une sonorité est la bonne ?

Je ne me le dis pas vraiment. C'est naturel, un truc immédiat. Quand une sonorité me parle, je sens que j'ai envie d'écrire dessus. C'est un processus qui n'est pas réellement réfléchi.

Dans cet album, il y a une chanson intitulée "Anita". Elle est dédiée à votre mère ?

Oui, Anita, c'est ma maman. C'est une chanson qui rend hommage à son rêve de jeunesse, celui de devenir danseuse. Mais au-delà de ça, elle raconte la transmission et le métissage. Ma mère vient du Ghana et la chanson parle de son histoire, de sa résilience, de sa force. Pour moi, c'est aussi une manière de raconter son parcours d'immigration qui s'est très bien passé et qui se termine bien. C'est important de le souligner, et ça fait du bien de partager cette histoire positive.

Vous glissez donc des messages dans vos chansons, même quand la musique est dansante ?

Oui, c'est important pour moi. Je trouve que c'est plus doux de dire des choses importantes ou plus sérieuses. Mais faire danser les gens avec ça, je trouve ça génial !

Vous chantez aussi bien en français qu'en anglais. Comment choisissez-vous la langue pour une chanson ?

Ça se fait de manière instinctive. Certains mots viennent en français sur certaines sonorités, d'autres en anglais. Sur cet album, c'est encore plus ouvert que précédemment, il y a presque la moitié des titres en français. Pour moi, c'est très instinctif, je ne me pose pas trop de questions. Je vais là où le vent me mène.

Quel est votre moment préféré dans tout le processus : l'écriture, l'enregistrement ou la scène ?

Tout va ensemble, c'est indissociable. Mais si je devais vraiment choisir, je dirais la scène.

Qu'est-ce que cela vous apporte, la scène ?

Sur scène, c'est comme un jardin rempli de fleurs différentes. C'est ça que j'aime : la variété, faire des mélanges sans se prendre la tête, juste pour kiffer la musique. C'est ça mon but.

Vous avez dit un jour que vous êtes de la génération Britney Spears. C'était une de vos idoles ?

Enfant, j'étais une grande fan, bien sûr. Elle fait partie de mes premiers amours musicaux. Je me souviens, j'étais au collège, en sixième, quand je l'ai découverte. Elle chantait, elle dansait, ça m'avait marqué à l'époque.

Aujourd'hui, qu'en pensez-vous en voyant les hauts et les bas de sa carrière ?

Je me dis que c'est un métier difficile pour certaines personnes, surtout avec une carrière comme la sienne interplanétaire. La pression a dû être immense, d'autant plus qu'elle a connu le succès très jeune. C'est difficile à juger, mais j'ai beaucoup de compassion pour elle.

Pour finir, qu'y a-t-il dans votre playlist en ce moment ?

En ce moment, j'ai une âme un peu vintage. J'écoute beaucoup Dalida, par exemple. J'aime aussi Jordane Racaille, un chanteur australien de new soul, et un artiste américain d'origine ghanéenne, comme moi. 

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