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Les syndicats et la direction d'Audi Bruxelles se réunissent jeudi matin à Forest pour la première phase de négociations dans le cadre de la procédure Renault. Le constructeur automobile avait annoncé son intention de restructurer son usine bruxelloise début juillet.
"Il s'agit de la première phase de la loi Renault", a indiqué Olivier Van Camp, secrétaire syndical de la CSC Metea, avant le début de la réunion. "Nous allons recevoir les informations et entamer la phase de consultation. Nous espérons obtenir aujourd'hui davantage de réponses à nos interrogations, restées jusqu'à présent sans réponse."
Le 9 juillet dernier, Audi a annoncé son intention de restructurer son usine bruxelloise, menaçant potentiellement 1.500 emplois dès le mois d'octobre prochain, et plus de 1.100 autres l'année suivante. Les derniers licenciements pourraient intervenir fin 2025.
Le constructeur automobile a toutefois précisé qu'il ne s'agissait que d'une intention et qu'aucune décision définitive n'avait encore été prise concernant l'usine, qui emploie environ 3.000 personnes. Plusieurs options sont envisagées, comme l'arrivée d'un nouveau modèle, la production de pièces détachées pour d'autres usines du groupe, voire l'arrivée d'investisseurs extérieurs. Le cas échéant, la fermeture du site n'est pas exclue.
L'usine est à l'arrêt depuis plusieurs semaines, une situation due non seulement aux congés collectifs, mais également à une demande insuffisante pour la Q8 e-tron, le SUV électrique qui y est produit.