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Dans le cadre du conflit armé en Ukraine, la Belgique va envoyer 5.000 fusils mitrailleurs et 200 armes anti-char. La ministre précise qu’une partie de ce matériel, qui s’ajoute aux envois d’autres nations, a déjà été acheminée à la frontière ukrainienne. "Tout a été vérifié, ce sont des armes performantes", dit Ludivine Dedonder.
D'ici quelques jours, la Belgique enverra aussi un détachement de la taille d'une compagnie interarmes de 300 militaires en Roumanie, au sein d'un "Battle Group" français. Il s’agira d’une mission de protection et de dissuasion à l’intérieur des frontières de l’OTAN.
Si jamais les Russes entraient en Roumanie, nos soldats devraient-ils riposter ? "Il n’est pas question aujourd’hui, d’après les services de renseignement, que la Russie sorte du territoire ukrainien dans le cadre de ces attaques".
Il y a eu certaines critiques sur un manque de formation et d’équipements des soldats en partance. La ministre dément : "J’ai pleine confiance en leur professionnalisme et leur état de préparation. Ils ont suivi un entraînement intensif durant toute l’année 2021, ils ont achevé une certification. Ils sont prêts depuis le premier janvier. Ils partiront avec tout le matériel nécessaire pour leurs opérations et leur sécurité".
Ces militaires seront déployés dans le cadre de la force de réaction rapide et c’est la première fois dans l’histoire de l’OTAN que cette force doit être activée. La ministre conclut: "J’espère qu’on se battra le moins possible, parce que notre objectif c’est bien toujours d'assurer la sécurité et la dissuasion".