Accueil Actu

Courcelles: après une semaine d'école, le port du masque dès 6 ans est-il toujours respecté?

La première semaine d'école après le retour des congés de Toussaint s'achève ce vendredi. À Courcelles, près de Charleroi la décision de rendre le port du masque obligatoire dès 6 ans dans les écoles primaires de la commune a beaucoup fait parler. Certains acteurs de l'enseignement, des pédiatres, des parents y étaient fortement opposés : ils trouvent l'idée inadéquate, pour combattre le coronavirus. Si la majorité des parents ont joué le jeu ce lundi, sont-ils aussi nombreux à se conformer à la décision de la bourgmestre aujourd'hui ?

En moyenne, 80 % des élèves ont porté le masque cette semaine dans les écoles primaires de la commune. "Bien que certains parents y soient totalement opposés, d'autres s'y sont pliés", constate Corine Rosart la directrice des écoles Saint-Lambert et Saint-Luc. Des chiffres qui confortent dans son choix la bourgmestre de Courcelles Caroline Taquin : "Cela confirme que les parents n'étaient pas rassurés non plus de reprendre le chemin de l'école en code rouge. nous avons eu précédemment des clusters dans les familles, dans les écoles, des classes qui ont fermé. Donc notre volonté de garantir que les écoles puissent rester ouvertes le plus longtemps possible passait par le port du masque qui est indispensable". 

La mesure est donc bien respectée, mais est-elle efficace ? Pour la bourgmestre, il est trop tôt pour le dire. "Il est nécessaire de pratiquer cette mesure pendant 2 à 3 semaines pour pouvoir juger de son efficacité", estime-t-elle. Ainsi, le porte du masque reste obligatoire dans les écoles primaires de Courcelles jusqu'au 13 décembre prochain.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Inondations en Espagne: le bilan s'alourdit à 211 morts, la recherche de corps se poursuit

Quatre jours après les inondations dévastatrices qui ont frappé le sud-est de l'Espagne, le bilan s'alourdit à au moins 211 morts, principalement dans la région de Valence. Alors que de nouveaux renforts militaires arrivent pour aider aux recherches et à la reconstruction, les autorités craignent que le nombre de victimes n'augmente encore, de nombreuses personnes étant toujours portées disparues. Europe