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Depuis quelques semaines, certains d’entre vous se posent cette question : « Pourquoi on évalue maintenant la gravité de la situation en fonction des chiffres de contamination, alors qu’au début de la crise, c’étaient les hospitalisations qui étaient l’indicateur principal ?»
Frédérique Jacobs, médecin et porte-parole interfédérale du centre de crise, y a répondu durant la conférence de presse de mercredi. « Cela tient au fait que pour l’instant, notre capacité de testing est fortement augmentée, ce qui nous permet de connaître une proportion beaucoup plus importante de personnes positives qu’en mars-avril, où on ne testait que les personnes infectées dont l’état clinique nécessitait une hospitalisation ».
Donc, « nous ne testons pas la même population, et nous testons beaucoup plus qu’en mars-avril ».
Quel intérêt ?
« Le suivi de ces chiffres de contamination nous permet de mieux suivre l’évolution et la propagation du virus dans la population », poursuit la porte-parole.
Mais « on continue à surveiller le nombre d’hospitalisations, car ce chiffre indique davantage l’impact sur la santé, et nous permet de savoir ce qu’il se passe actuellement ; alors que les chiffres de contaminations nous permettent d’évaluer ce qui va arriver dans les semaines à venir ».