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Charles Michel regrette les choix du PS et de la N-VA dans les négociations politiques: "Un problème sérieux pour l'avenir"

Charles Michel, le président du MR, était l’invité de Pascal Vrebos après le RTL INFO 13H. L'occasion pour le Premier ministre sortant de s'exprimer sur les négociations politiques, et il n’a pas caché une certaine inquiétude sur les choix du PS et de la N-VA.

"Théo Francken a déclaré que le Vlaams Belang n'était pas raciste, et c’est une phrase que je condamne", a déclaré Charles Michel. "La meilleure des démonstrations est qu’un des jeunes leaders du Vlaams Belang est aujourd’hui confronté à des ennuis judiciaires en lien avec des comportements qui sont lourdement suspectés de racisme."

La Chambre a accueilli jeudi les nouveaux venus, le PTB et le Vlaams Belang. Ils vont se retrouver en commission et auront plus de temps de parole. La Chambre est-elle chamboulée ?

"Pas seulement la Chambre, c’est tout le pays. On voit bien qu’au Nord comme au Sud, il y a une poussée du vote extrémiste et antidémocratique. PTB et Vlaams Belang, deux formations avec des référentiels antidémocratiques. Ce sont deux formations politiques dangereuses. Et quelle est la situation politique, un mois après les élections et que je regrette? C’est que deux partis politiques, le PS et la N-VA qui ont décidé depuis quelques semaines de tout faire, en envisageant des gouvernements minoritaires, donc sans majorité stable au Parlement, pour négocier avec des formations antidémocratiques. C’est un problème sérieux pour l’avenir", souligne Charles Michel.

Il n’y a plus de gouvernement à temps plein depuis six mois. Or des dossiers comme le budget, le climat ou encore le Brexit doivent avancer.

"Tout n’est pas bloqué car le gouvernement fédéral assumé les affaires courantes. On doit avancer dans les négociations et consultations pour disposer de gouvernements. Il y a des échéances budgétaires dans les prochaines semaines. Il y a le Brexit devant nous, qui est une affaire sérieuse. Beaucoup d’entreprises belges et donc des emplois en Belgique sont directement impactés. Il faut une prise de responsabilité. Et c'est la raison pour laquelle, je déplore la manière dont certaines formations politiques font le choix d’aller vers des choses qui vont compliquer l’avenir", a conclu, le président du MR.

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