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Le gouvernement fédéral compte assouplir les conditions de diplôme lors du recrutement des fonctionnaires.
Le gouvernement fédéral souhaite assouplir les conditions de diplôme pour les fonctionnaires et prendre en compte aussi les compétences et le potentiel des candidats lors du recrutement. "De cette manière, nous pourrons attirer des talents plus appropriés", déclare la ministre de la Fonction publique, Vanessa Matz (Les Engagés), sur le site web du Knack.
Les personnes souhaitant postuler à un emploi dans la fonction publique doivent actuellement satisfaire à des exigences spécifiques en matière de diplôme. Le site travaillerpour.be indique ainsi quel diplôme est requis pour chaque poste. Par exemple, un spécialiste en comptabilité doit être titulaire d'un master, tandis qu'un employé technique polyvalent n'a besoin d'aucun diplôme.
La façon dont les gens acquièrent des compétences est en train de changer
Mme Matz souhaite que les services publics aient une vision plus large que les seuls diplômes. "La façon dont les gens acquièrent des compétences est en train de changer", explique-t-on à son cabinet. "Cela nécessite une approche plus ouverte et plus inclusive du recrutement public, qui soit basée sur les compétences réelles et sur le potentiel."
Cette pratique existe déjà aujourd'hui pour les emplois dans l'ICT, où l'expérience et les compétences l'emportent généralement sur les diplômes formels. "Nous constatons que cette tendance s'étend progressivement à d'autres secteurs", explique M. Matz. Le site travaillerpour.be et les services publics fédéraux peuvent prendre l'initiative d'assouplir les exigences en matière de diplôme, par exemple quand une procédure de recrutement ne permet pas d'obtenir le profil souhaité.
"Cet assouplissement a toutefois des limites claires, selon Mme Matz. "Pour les professions protégées, comme celle de médecin, un diplôme est évidemment toujours requis."