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"Nous ne pouvons pas ignorer les douloureuses blessures qui existent au sein de la communauté catholique et de la société au sens large. Les nombreux cas de violences sexuelles et d'adoptions forcées ont gravement altéré la confiance", a déclaré vendredi matin au palais de Laeken le Premier ministre Alexander De Croo, qui s'exprimait en présence du pape François et du couple royal.
"Quand quelque chose ne va pas, nous ne pouvons pas accepter que l'on étouffe l'affaire. Cela nuit au précieux travail de chacun. Aujourd'hui, les mots ne suffisent plus. Il faut des mesures concrètes. Les victimes doivent être entendues. Elles doivent être au centre. Elles ont droit à la vérité. Les atrocités doivent être reconnues. Et la justice doit être rendue", a poursuivi M. De Croo.
"Il ne s'agit pas uniquement d'une obligation morale, mais c'est également une étape nécessaire pour regagner la confiance. La dignité humaine doit primer sur les intérêts de l'institution", a-t-il plaidé, avant de conclure: "Pour pouvoir à nouveau regarder vers l'avenir, l'Église doit assumer son passé".