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Bonbons, chocolats, spéculoos. La période des gourmandises de fin d’année a commencé. Des sucreries qui risquent de coûter plus cher que les autres années. La raison ? Les matières premières, comme le chocolat, la crème, le beurre, qui ne cessent d’augmenter.
La fin d'année arrive à grands pas. Souvent synonyme de période de gourmandise, cette année pourrait néanmoins faire particulièrement mal au portefeuille.
En cause : le prix des matières premières qui ne cesse d'augmenter. Face à ce constat, les artisans sont obligés de s'adapter. Benjamin Vanderveken, gérant d'une pâtisserie, a vu les prix exploser en 6 mois (+270 % pour le chocolat et le beurre de cacao, +40 % pour le beurre, +17 % pour la crème fraîche et le lait, +35 % pour les fruits à coque comme les noix de cajou).
Il a donc dû répercuter ces augmentations sur ses produits. Par exemple, les spéculoos de Saint-Nicolas coûteront 50 centimes de plus que l’année dernière. Une décision qu'il prend à contrecœur, mais il sait pourtant qu'il n'a pas le choix, au risque de voir son entreprise disparaître, comme il l'explique.
"Nous sommes obligés, malheureusement, de répercuter ça sur le consommateur. Après, il y a toujours un dilemme : si on augmente trop nos prix, on a peur que les gens ne viennent plus. Et si on n'augmente pas, c'est la survie de l'entreprise qui est menacée. Il faut vraiment réussir à trouver un juste équilibre".