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Une semaine après la rentrée, 123 élèves se trouvent toujours sans école: "On s’ennuie, c’est un peu bizarre"

Une semaine après la rentrée scolaire, 123 élèves du secondaire n’ont toujours pas trouvé d’école. Ces derniers n’ont pas obtenu l’établissement de leur choix, et les places que la Fédératon Wallonie-Bruxelles propose ne leur conviennent pas nécessairement.

À douze ans, Eléonore entame sa première année de secondaire. Mais, petite particularité : elle reste à la maison. Sur les trois écoles dans lesquelles elle s’est inscrite, aucune n’a pu l’accepter faute de places. La jeune fille organise donc sa rentrée seule, chez elle.

"Au début, je me disais que c’était chouette parce que j’allais rester à la maison, mais en fait, on s’ennuie et c’est un peu bizarre. Surtout de ne pas avoir d’amis, on ne peut pas faire de bêtises ou rigoler", témoigne-t-elle. 

Des écoles qui ne correspondent pas aux attentes

Eléonore reste sur liste d’attente. Alors que l’année scolaire avance, l’espoir s’amenuise. Cette semaine, la Fédération Wallonie-Bruxelles a envoyé un mail à sa mère pour lui indiquer la marche à suivre et lui proposer des alternatives... Qui ne conviennent malheureusement pas. "Vous avez, entre autres, des écoles qui se retrouvent de l’autre côté de la ville", souligne cette dernière, dépitée.

L’école propose aussi une école plus proche, mais dont le niveau scolaire serait beaucoup moins bon. Seule solution selon cette maman : faire appel à des professeurs particuliers. Elle tente d’en trouver via les réseaux sociaux : "Le but est de trouver des professeurs en français, en mathématiques et en néerlandais pour lui permettre de garder le niveau et de pouvoir intégrer une école – on l’espère – en cours d’année".

1.700 places de disponibles sur Bruxelles

Comme Eléonore, 123 élèves sont toujours sur liste d’attente en Fédération Wallonie-Bruxelles, dont 114 rien que pour la capitale. Le cabinet de la ministre de l’éducation, Valérie Glatigny, confirme que 1.700 places sont toujours vacantes en première secondaire dans les écoles bruxelloises, mais ces établissements sont souvent boudés pour leur qualité jugée comme étant  moindre ou à cause de leur éloignement géographique.

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