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Julien nous a contacté via le bouton orange "Alertez-nous". Il trouve que les intérêts engendrés via son compte épargne sont minces. Il envisage l'ouverture d'un compte à l'étranger. Mais a-t-il le droit? Et est-ce que c'est rentable?
Julien trouve que les intérêts perçus sur son compte épargne sont minces. Il aimerait ouvrir un compte à l'étranger. Il a le droit de le faire, mais il y a des règles à respecter.
Il faut d'abord déclarer le compte au point de contact central à la Banque nationale de Belgique. Cette obligation concerne les comptes épargne mais aussi les comptes courants. Ils doivent être mentionnés dans la déclaration fiscale, avec les intérêts perçus.
Mais attention, toutes les banques n'acceptent pas les clients étrangers. Il faut donc se renseigner sur les conditions légales et commerciales. Il faut parfois être résident dans le pays pour ouvrir un compte.
Placer son argent à l'étranger... vraiment intéressant ?
Pour savoir si l'ouverture d'un compte à l'étranger est vraiment intéressante, il faut prendre en compte plusieurs éléments et faire ses calculs.
Il faut tout d'abord voir les conditions d'ouverture du compte. Febelfin, la Fédération belge du secteur financier, précise que "certaines banques étrangères peuvent, par exemple, demander d'ouvrir un compte à vie, qui peut être payant." Le client pourrait alors se retrouver à payer des frais d'entrée conséquents.
Il faut ensuite calculer le rendement et la taxation qui s'applique. "Il y a la possibilité d'une double taxation, c'est-à-dire en Belgique et dans l'état ou l'intérêt a été perçu". Chez nous, en principe, vous devez payer un impôt de 30% sur les intérêts de compte épargne ouvert à l'étranger.
Pour les comptes belges, c'est différent. Vous ne payez rien jusqu'à un certain montant, 1020 euros par personne.
