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Les travailleurs qui démissionnent doivent-ils obligatoirement prester un préavis ou peuvent-ils négocier une indemnité de rupture ?
La question va intéresser tous les travailleurs qui comptent changer de travail prochainement. C'est Nathan qui nous la pose, il vient d'être accepté dans une nouvelle entreprise et doit donc quitter son job actuel. Son nouveau patron aimerait qu'il commence le plus vite possible. D'où cette question : "Suis-je obligé de prester mon préavis quand je démissionne ?"
Quand vous voulez quitter votre travail en CDI, vous avez deux options : soit vous prestez un préavis, soit vous payez une indemnité de rupture.
Comment ce délai de préavis est-il calculé ? C'est en fonction de votre ancienneté dans l'entreprise. Prenons un exemple concret : si vous êtes dans l'entreprise depuis un an, alors, ce sont quatre semaines de préavis à prester. Plus votre ancienneté est importante, plus votre préavis le sera aussi, avec un maximum de 13 semaines.
Vous ne souhaitez pas prester ce préavis, ni payer l'indemnité de rupture? Plusieurs cas de figure existent.
Ce qui se passe souvent, c'est la négociation. Négociez avec votre patron. Par exemple, le temps de trouver votre remplaçant, de passer le relais.
Certains employeurs préfèrent que le travailleur parte tout de suite, en cas de mauvaise entente.
Pensez à garder un accord écrit ! Sinon, si votre patron veut que vous prestiez votre préavis et que vous partez malgré tout, vous risquez une sanction. "L'employeur peut vous réclamer le paiement de l'indemnité de rupture, et ça peut se terminer devant le tribunal du travail", précise Laura Couchard, juriste chez Acerta.
Il arrive aussi que cette indemnité de rupture soit payée par le nouvel employeur qui voit arriver sa nouvelle recrue, au plus vite.
