Partager:
La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, a indiqué dans un document comment la Défense pourra régler à l’avenir les problèmes d’extrémisme en son sein.
Les militaires expulsés de la Défense pour leurs sympathies jugées trop extrémistes pourront être transférés vers un autre SPF. "Cela se fera évidemment au cas par cas", a expliqué la ministre Ludivine Dedonder (PS) dans une note dont fait état Het Nieuwsblad mercredi.
Les militaires feront bientôt l'objet d'un examen approfondi tous les cinq ans. Toute personne évaluée défavorablement devra quitter l'armée, mais pourra toutefois être transférée dans l'administration fédérale au sein d'un autre ministère, selon une explication fournie par la Défense à l'ensemble du personnel militaire.
Cette possibilité a été retenue car "l'enquête de sécurité à la Défense est très spécifique à ce ministère", a ajouté Mme Dedonder. En d'autres termes, à la Défense, une personne a accès à des armes et à une formation à la violence. "Ce risque ne se présente évidemment pas dans un service public fédéral."
Les mutations "ne seront pas automatiques. Elles seront examinées au cas par cas, après consultation du service en question."