Les étudiants précarisés réussissent moins bien: qu'est-ce qui est mis en place pour leur donner les mêmes chances qu'aux autres?

Plusieurs choses sont mises en place étant donné que les universités et les hautes écoles ont parfaitement conscience du problème.

À l'UCLouvain, des aides financières sont proposées aux étudiants qui n'ont pas droit à l'allocation d'étude. Cela peut aller jusqu'à plusieurs milliers d'euros par an pour qu'ils puissent se nourrir, avoir un toit, se déplacer et se procurer le matériel nécessaire.

L'université propose aussi des jobs aux étudiants prioritaires. Il y a également les épiceries sociales qui sont sur tous les sites de l'université. Et puis, à côté des aides financières, sur le plan de la santé mentale, des consultations gratuites sont proposées aux étudiants en situation de précarité.

À l'université de Liège, même prise de conscience et là aussi, des dispositifs ont été mis en place tels que des remboursements des abonnements TEC ou encore des forfaits syllabus. Il y a également des aides financières qui complètent même parfois une allocation d'études.

L'ULiège peut aussi intervenir si l'étudiant a un job, afin qu'il ne travaille pas pendant les sessions d'examens.

Comme à l'UCLouvain, avant de bénéficier d'une aide financière, chaque demande passe entre les mains d'un assistant social.

À l'ULB, à peu de choses près, des dispositifs similaires sont à disposition des étudiants. Encore faut-il qu'ils soient au courant et qu'ils aillent frapper à la porte des services sociaux de leur établissement.

Une partie des étudiants qui auraient le droit d'être aidés, n'entament pas les démarches, faute d'être informés, malgré toutes les campagnes et tous les renseignements qui se trouvent sur les sites des universités et hautes écoles.

Quant aux enseignants, ils ne tiennent pas compte de la situation financière de leurs étudiants. Ils n'en sont pas tenus informés. Cela n'a donc pas d'influence sur les notes. Le niveau d'exigence est le même pour tous, question d'équité.

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