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Les réseaux de l'enseignement flamand ne sont pas favorables à une interdiction générale des smartphones dans les écoles, comme l'a décidé le réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement. En Flandre, les autorités préfèrent que les écoles prennent elles-mêmes cette décision.
Le Soir et Sudinfo ont rapporté jeudi qu'une interdiction de l'usage du smartphone sera mise en place dès cette rentrée dans les 373 écoles du réseau Wallonie-Bruxelles. Cette interdiction s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le harcèlement.
L'Enseignement Catholique de Flandre (Katholiek Onderwijs Vlaanderen) explique ne pas pouvoir imposer une interdiction générale en tant que pouvoir organisateur, et qu'il n'y a pas de demande en ce sens de la part des écoles. Celles-ci peuvent déterminer leur propre politique concernant les smartphones. "Dans la pratique, une école est plus restrictive que l'autre mais chacune développe sa politique de manière indépendante. Ces derniers mois, certaines écoles l'ont d'ailleurs durcie", explique le porte-parole Pieter-Jan Crombez.
L'OVSG (Onderwijsvereniging van Steden en Gemeenten), la coupole flamande de l'enseignement des villes et communes, ne préconise pas non plus une interdiction générale. Sa directrice générale Walentina Cools souligne que cela s'inscrit dans le cadre de l'autonomie des écoles qui opèrent dans leur contexte spécifique. "Certaines écoles ne veulent pas interdire les smartphones parce que les élèves défavorisés les utilisent comme calculatrice par exemple. Elles choisissent de ne pas demander à ces élèves d'acheter une calculatrice scientifique coûteuse."
L'enseignement communautaire GO! suit la même philosophie. "On constate que les écoles ont pour habitude de récupérer les smartphones dès le début des cours pour éviter les distractions", remarque aussi le directeur général Koen Pelleriaux. Selon lui, il est cependant difficile d'interdire totalement les téléphones car les élèves en ont notamment besoin pour se connecter à la plateforme Smartschool.