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Le port du casque a sauvé la vie de ce cycliste, bien amoché: comment se font les tests de sécurité en Belgique?

Penché sur son vélo, Stefan Kung termine son parcours le casque explosé, le visage, les bras et le maillot en sang, après avoir percuté une barrière de sécurité sur son chemin. Sur les réseaux sociaux, l'ancien cycliste Philippe Gilbert lui adresse un message de soutien et rappelle l’importance du casque à vélo. "L’occasion est belle de rappeler que le port du casque est vital même à vitesse réduite, mais que surtout, il faut toujours regarder devant soi, n’oubliez jamais que votre regard définit votre trajectoire", dit-il dans son message.

Lorsqu’un cycliste est heurté par un automobiliste, la tête est touchée dans plus de la moitié des cas. Le casque est alors un élément important dans la protection du cycliste. C’est pourquoi il est nécessaire d’effectuer des tests pour mettre sur le marché des casques homologués : exemple, dans ce laboratoire de l’institut belge pour la sécurité routière.

"On utilise une fausse tête, on élève le casque à une certaine hauteur et ensuite, on le lâche et on calcule l'impact", explique Ki-tho Ly, responsable qualité et responsable des laboratoires casques. Une fois le choc enregistré, il faut vérifier que le pic ne dépasse pas la limite définit par la norme. "On fait des tests selon une norme européenne, et c'est cette norme qui définit les critères d'acceptation. On vérifie pendant les tests que tout respecte bien ces critères".

Quatre cyclistes tués sur 10 qui ne portaient pas de casque seraient encore en vie s’ils l’avaient porté. Cette étape de test, est donc primordiale. "Lorsque le casque est homologué, on est sûr qu'il a passé des tests sûrs et cela permet de vérifier que ce qu'achète le consommateur belge est fiable", détaille Benoit Godart, porte-parole de VIAS.

Le casque permet de réduire environ de 60% le risque de blessure grave à la tête.

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