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Le personnel du fabricant de textile Nyobe Belgotex a repris le travail mercredi, au lendemain de l'annonce de la fermeture de l'usine de Kruisem (Flandre orientale). Au total, 157 personnes risquent de perdre leur emploi.
Malgré l'annonce de la fermeture de l'usine, la production a donc repris mercredi, a confirmé la syndicaliste libérale Leen Van Lierde (ACLVB). Une première concertation dans le cadre de la phase d'information et de consultation de la loi Renault - qui régit les licenciements collectifs - est prévue demain/jeudi.
L'usine Nyobe Belgotex, qui fabrique des polymères de nylon et des tissus synthétiques, est issue du rachat du producteur de nylon Nyobe, actif depuis 1976, par le groupe spécialisé dans le textile Belgotex International en 2019. Le groupe se compose également en Belgique d'un fabricant de tapis à Renaix et d'un fabricant de gazon artificiel à Harelbeke. Ces filiales ne sont pas concernées par la restructuration.
Selon le directeur de Belgotex International, Luc Blommaert, la fermeture de l'usine devrait intervenir avant la fin de l'année. "Toutes les commandes déjà passées sont en cours de traitement mais nous ne prenons plus de nouvelles commandes", a-t-il indiqué mercredi. La chance de trouver un repreneur qui conserverait l'ensemble des emplois et des activités est très faible.
La production à Kruisem nécessite beaucoup de main d'œuvre et d'énergie, elle a également besoin de matières premières onéreuses, telles que le caprolactame, a avancé M. Blommaert. L'usine de Flandre orientale est déficitaire depuis trois ans, selon lui.