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L'île portugaise de Madère est touchée par d'importants feux de forêt. 5 000 hectares ont été incendiés. Le feu, la fumée et le vent ont empêché tout un temps les touristes de repartir... Il faudra encore quelques jours avant un retour complet à la normale.
Des files interminables, des lits de fortune installés à même le sol, des mines de désespoir et de fatigue pour ces milliers de touristes qui espèrent enfin pouvoir quitter cette île. "L'aéroport nous a simplement signifié l'annulation de notre vol sans aucune autre information. On nous a donné un tapis pour dormir, cela fait presque 4 jours que nous sommes bloqués", indique une touriste.
On est à plus de 3 500 euros de frais.
Depuis une semaine, l'île de Madère est frappée par des feux de forêt et des vents violents qui empêchent les avions d'atterrir et de décoller. Les compagnies aériennes peinent à trouver des solutions, les hôtels sont pris d'assaut. "On a une chambre basique que l'on a payée 1300 euros pour 4 jours". Ce touriste belge devait partir dimanche, vol annulé. Il a fallu réserver un autre billet prévu, lui, samedi prochain seulement. Des frais supplémentaires colossaux. "Les billets d'avion qu'on a dû acheter via une autre compagnie, on les a payés 1200 euros. À cela, il faut ajouter les deux premières nuits d'hôtel où on était à plus ou moins 600 euros, plus le nouvel hôtel dans lequel on est. Les prix ont gonflé, tout le monde s'est jeté sur des nuits d'hôtel. Ici, dans le dernier hôtel, on est à 1300 euros de frais. Cela veut dire que là, pour l'instant, on est à plus 3 500 euros".
Même mésaventure pour cet autre Belge rentré hier soir en Belgique. Il regrette l'absence d'informations des compagnies aériennes. "Il n'y a pas eu du tout d'informations. On avait juste le choix entre le remboursement et un vol dans la semaine suivante, ou celle d'après. Il n'y a eu aucune communication... Est-ce qu'on allait nous rembourser ou est-ce qu'ils allaient se cacher derrière le fait que ce sont des problématiques qui ne sont pas liées à eux, mais qui sont liées au climat ?".
Fin de vacances chaotiques pour des centaines de touristes toujours coincés sur l'île.