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Le Centre de crise va mener, l'année prochaine, une campagne pour préparer aux situations d'urgence et rendre la population plus "résiliente".
Le Centre de crise national lancera l'année prochaine une vaste campagne visant à rendre la population plus "résiliente". L'objectif est de clarifier comment se mettre à l'abri, évacuer et élaborer son propre plan d'urgence, rapportent lundi Het Nieuwsblad, De Standaard, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.
La campagne a lieu alors que l'invasion de l'Ukraine par la Russie se poursuit, que de nombreux conflits géopolitiques se développent et qu'ont eu lieu récemment de graves catastrophes naturelles, comme les inondations en Espagne. Le président de l'OTAN, Mark Rutte, a déjà déclaré qu'il était désormais temps d'adopter une "mentalité de guerre".
"Il est important que nous apprenions en cette période à élaborer notre propre plan" d'urgence, a expliqué la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V). "On voit qu'il y a des situations extrêmes aux frontières de l'Europe: des guerres, mais également des catastrophes naturelles, des inondations, des cyberattaques... Donc il faut qu'on soit bien préparés", développe-t-elle.
Nos services de secours - police, pompiers, protection civile - sont "extrêmement expérimentés" mais on peut aussi "contribuer". "Nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement pour tout", juge-t-elle encore.
C'est pourquoi avoir des kits d'urgence peut aider les habitants, avec de l'eau potable, une batterie, une lampe de poche, une liste avec des numéros de téléphone importants... "Ça peut aider dans les premières heures à passer une situation difficile."
Annelies Verlinden conseille aussi de réfléchir sur les sorties d'urgence, par exemple, dans les maisons, écoles ou entreprises en cas de problème. Mais elle rappelle qu'il ne faut pas paniquer. "La guerre n'est pas en Belgique, mais il faut être préparés pour des phénomènes naturels, comme les inondations en Espagne récemment ou en Belgique en 2021. On peut vraiment importer cette "culture du risque" dans notre pays. Il faut être préparé et si on fait cela, il n'y a aucune raison de paniquer."