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Philippe nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous, car il aimerait, en plus de sa pension, prendre un flexi-job pour arrondir ses fins de mois. Mais il redoute d’être trop taxé, et qu'au final, ça ne soit pas intéressant. Est-ce vrai et à quoi faut-il être attentif ?
Si vous êtes retraité et souhaitez travailler à temps partiel, il faut tout d’abord savoir que cumuler pension et flexi job, c’est tout à fait légal et possible.
Le flexi-job est un job supplémentaire/complémentaire qui vous permet de travailler à des conditions avantageuses. Les pensionnés, notamment, peuvent en bénéficier. C'est avantageux fiscalement pour ceux et celles qui ont leurs 45 années de carrière, ou qui ont atteint l'âge légal de la pension.
Dans ce cas, si vous avez un flexi-job, le montant de votre pension reste inchangé. Il n'y a pas de limitation de revenus. Vous serez taxé uniquement sur le salaire du flexi-job. La limite d'exonération dépend du secteur d'activité, et du nombre d'heures de travail autorisées.
Donc il faut bien faire ses calculs et vérifier ce qui est intéressant dans chaque cas.
Les plafonds
Attention, si vous n'avez pas atteint l'âge légal de la pension ou les 45 ans de carrière, des plafonds de revenus sont d'application.
Pour ceux qui bénéficient de la pension anticipée, la limite est de 7190 euros brut maximum par an, sur un total de 9236 euros, tous revenus confondus, hors pension. Si vous dépassez ce montant, votre pension pourrait être réduite. Dès le 1er janvier 2025, ce plafond ne pourra pas dépasser 7668 euros.
Les pensionnés sont de plus en plus nombreux à prendre un flexi-job : un flexi-jobber sur cinq est pensionné, selon une récente étude d'Acerta, spécialiste en ressources humaines. Et ce nombre augmente au fil des années.
Ce sont principalement les secteurs des pompes funèbres, du transport et du tourisme qui sont prisés par les retraités.