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Claudio, habitant de Hornu, s'oppose fermement à l'installation d'un radar devant son domicile, bien que ce soient les riverains eux-mêmes qui avaient demandé des mesures pour limiter la vitesse excessive dans leur rue. La commune s'étonne de sa réaction, expliquant que cette initiative vise avant tout à assurer la sécurité routière. La commune devait-elle demander son avis à Claudio ?
Claudio, habitant de Hornu, s'oppose à l'installation d'un radar devant sa maison, malgré les demandes des riverains pour des aménagements visant à réduire la vitesse excessive des voitures dans sa rue.
La commune, surprise par cette réaction, souligne que ce radar répond à une nécessité de sécurité routière : "Ce sont pourtant les riverains qui ont réclamé des aménagements dans la rue et qui se plaignaient des voitures roulant beaucoup trop vite".
La commune a-t-elle besoin de l'aval des riverains ?
En matière de sécurité publique, les décisions prises par les communes ne nécessitent pas l'approbation des résidents concernés. Dans le cas de Hornu, la commune a décidé d'installer un radar devant la maison de Claudio pour répondre à des préoccupations de sécurité exprimées par les habitants eux-mêmes.
Cette mesure vise à réduire le risque d'accidents et à améliorer la sécurité routière dans le quartier.
Contrairement à d'autres aménagements nécessitant un permis d'urbanisme, l'installation d'un radar ne requiert ni permis ni l'autorisation des habitants, comme Claudio.
Ce dernier s'inquiétait de ne plus pouvoir se garer devant chez lui une fois le radar installé. Cependant, la commune a rassuré Claudio qu'il pourra continuer à se garer devant son domicile, même avec le radar en place.
Lorsqu'il s'agit de garantir l'ordre public et la sécurité des citoyens, les communes disposent d'une certaine autonomie pour prendre des décisions rapides et efficaces, comme l'installation de radars de contrôle de la vitesse.