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"C'est inadmissible": Jean-Luc Crucke hausse le ton et flingue les "petits syndicats" qui "bloquent tout un pays"

Le ministre de la Mobilité, Jean-Luc Crucke, a pointé du doigt les grèves régulières sur le réseau ferroviaire. 

 

 

Interrogé jeudi en séance plénière de la Chambre, le ministre de la Mobilité Jean-Luc Crucke (Les Engagés) a haussé le ton, alors que plusieurs jours de grève sont annoncés prochainement sur le réseau ferroviaire. "Il n'appartient pas à des petits syndicats de bloquer tout un pays et de prendre en otage la majorité de nos concitoyens", a-t-il dit. 

Le petit syndicat METISP-protect entamera dimanche soir une grève de sept jours, après neuf jours de grève organisés par le Syndicat indépendant des cheminots (SIC) et le Syndicat autonome des conducteurs de train (SACT) il y a quelques semaines. Les deux plus grands syndicats, la CGSP-Cheminots et la CSC-Transcom prévoient pour leur part 18 jours de grève jusqu'en juillet. Selon le ministre, le but recherché est de "déstabiliser le gouvernement".

"C'est inadmissible. C'est une grève politique", a-t-il lancé, jugeant que ces mouvements étaient "exclusivement motivés pas des mesures prises sur base d'un accord de gouvernement." "Le droit de grève n'est pas absolu", a poursuivi Jean-Luc Crucke. "Il s'agit d'une ingérence dans le fonctionnement de la SNCB. La jurisprudence reconnaît que l'on peut prévoir des limites au droit de grève."

"Il est essentiel de faire la distinction entre les syndicats qui représentent la voix et la majorité du personnel, et les petits syndicats qui ne représentent qu'une partie et ne sont pas intégrés dans les structures officielles du dialogue social", a-t-il estimé.

Dans ce contexte, le ministre a indiqué avoir demandé à HR-Rail, l'organe qui gère le personnel de la SNCB et d'Infrabel, "d'examiner toutes les possibilités de refuser des abus de l'outil de la grève. Le monde syndical doit le comprendre et nous persisterons", a-t-il conclu.

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