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Les acteurs de la petite enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles se sont une nouvelle fois réunis, mercredi sur la place de l'Albertine à Bruxelles, pour alerter une énième fois sur la crise d'un secteur "à bout de souffle". Les travailleurs, syndicats, familles et autres citoyens ont ainsi tenté d'interpeller à nouveau le monde politique - une dernière fois avant la fin de la législature - sur le caractère essentiel de l'accueil de la petite enfance.
"Les milieux d'accueil (...) sont des outils indispensables pour une véritable politique d'égalité des droits entre tous les enfants, de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale", rappellent les différents acteurs dans une carte blanche commune, signée par 45 entités, parmi lesquelles le Setca, l'Unessa, la CSC, la CNE, la CGSP, la CGSLB, la File, le SLFP...
"Nous ne pouvons plus nous permettre des taux d'encadrement si faibles (une puéricultrice pour sept enfants de moins de 3 ans en crèche, "essayer" d'avoir un encadrement de un adulte pour 18 enfants en accueil extrascolaire, et "un" pour 100 enfants durant les temps de midi). Le manque de personnel qualifié est criant, le manque de places également", ajoutent les organisations.
Sur place, une conversation animée par le président de la Ligue des droits humains, Edgar Szoc a réuni les professeurs en Sciences de l'éducation Michel Vandenbroeck (UGent) et Florence Pirard (ULiège) pour des échanges de vues sur l'état du secteur.
Des stands "revendicatifs" ont également animé cette mobilisation avec, notamment, la "clinique de greffe de bras" de l'Unessa déjà tenue lors d'une précédente mobilisation en octobre; une "roue de l'infortune" proposée par la CGSP, le "jeu de massacre du secteur" de la CNE...