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Il y a un peu plus de deux mois, nous nous rendions aux urnes afin de voter pour les élections fédérales, régionales et européennes. Comme lors de chaque élection, de nouveaux petits partis font leur apparition sur les listes électorales.
En Wallonie, c'était notamment le cas de "Chez Nous", un parti classé à l'extrême-droite de l'échiquier politique et qui prône, entre autres, pour un arrêt de l'immigration. Comme affiché sur sa page Facebook, le parti défend "l'identité et la baisse des impôts". Malgré une belle percée sur les réseaux sociaux, le parti ne récoltera pas plus de 5% dans les circonscriptions où il était inscrit.
Tête de liste du parti à Liège, Noa Pozzi a annoncé sur sa page Facebook qu'il quittait Chez Nous pour rejoindre les rangs du MR. Une décision qu'il justifie dans un message posté sur le réseau social.
"Cette décision, je ne l'ai prise ni par opportunisme, ni par dépit, comme pourraient le dire certains, mais par conviction ! Je me reconnais en effet dans un projet d'avenir qui défend la valeur travail, la sécurité, un enseignement de qualité, la lutte contre l'immigration incontrôlée et clandestine ainsi que notre culture face aux dangers du wokisme", explique-t-il. "Cela ne veut évidemment pas dire que j'oublierai mon passé politique ou que je renierai mes valeurs et mes convictions profondes".
Par la suite, le président du MR Georges-Louis Bouchez a démenti l'arrivée de Noa Pozzi. Le président du Mouvement Réformateur explique à nos confrères de Sudinfo que l'homme a, effectivement, fait sa demande d'adhésion via le formulaire en ligne et versé sa cotisation de 20€. Celle-ci lui a été "immédiatement" remboursée. "Il a voulu s'affilier et nous l'avons refusé", assure Georges-Louis Bouchez.