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Selon le sondage "sortie des urnes" réalisé par l'ULB, en fin d'après-midi, le parti d'extrême gauche était annoncé en tête en Wallonie pour les élections fédérales. En début de soirée, le politologue Pascal Delwit a reconnu que son équipe avait commis une erreur d'encodage.
Après un sondage réalisé auprès de 6.000 personnes à la sortie des urnes, voici les tendances qui se dessinaient en fin d'après-midi ce dimanche 9 juin.
À Bruxelles pour les élections fédérales, "trois partis sont au coude-à-coude pour le statut de premier parti", détaille le politologue Pascal Delwit. "Le MR obtiendrait 19% des voix, le PTB aux alentours de 18% et le PS le talonnerait à 17,5%". Le professeur de l'ULB précise que ces résultats sont amenés à évoluer.
"Premier enseignement : la grosse percée du PTB qui pourrait devenir le premier parti de la circonscription", note Pascal Delwit.

Toujours au niveau fédéral, mais du côté wallon, il semble que le PTB fasse un carton également. Le parti dirigé par Raoul Hedebouw atteindrait "24% des voix", selon le sondage de l'ULB. "Un score historique", assure Pascal Delwit.

Il y a une différence entre ne pas vouloir trahir ses promesses et ne pas vouloir gouverner. Le PTB c'est l'avenir du peuple et non du capital et pour eux ça implique de ne pas accepter de compromis sur leurs valeurs profondes, encore moins avec ceux qui nous paralysent depuis 30 ans.