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Le président du MR reçu lundi en audience par le Roi, dans la foulée des leaders de la N-VA et du Vlaams Belang, a estimé que les choses pourraient aller très vite pour la formation d'un gouvernement fédéral.
Le président du MR a été reçu durant une quarantaine de minutes.
A sa sortie, il a indiqué n'avoir a priori aucun veto sur un partenaire démocratique.
"On n'est pas obligé d'attendre des semaines avant de fixer une constellation de partis. Il y a moyen que les choses puissent aller très vite. On est plus sur des semaines que des mois. Il y a des constellations plus évidentes que d'autres. Le message du PS (ndlr: qui a annoncé son choix de siéger dans l'opposition) rend une constellation plus évidente", a-t-il toutefois indiqué.
Georges-Louis Bouchez a ajouté que le but était de pouvoir "commencer des négociations dans les prochaines heures... Le but est de faire quelque chose du mandat donné en termes de réformes après le vote déterminé des Belges", a-t-il ajouté.
Le roi Philippe poursuivra ses consultations en vue de la formation d'un gouvernement fédéral, mardi et mercredi.
Mardi, il entendra le président du PS, Paul Magnette, à 9h15. Ensuite, ce sont les présidents Raoul Hedebouw (PTB), Maxime Prévot (Les Engagés), Melissa Depraetere (Vooruit), Sammy Mahdi (CD&V) et Tom Ongena (Open VLD) qui sont attendus au Palais.
Mercredi, les coprésidents de Groen, Jérémie Vaneeckhout et Nadia Naji, sont attendus à 9h30. Ce sera ensuite le tour de leurs collègues d'Ecolo, Jean-Marc Nollet et Rajae Maouane, et du président de DéFI, François De Smet, tous trois démissionnaires.
Il est d'usage que le chef de l'État procède à une série de consultations après les élections. Il désigne ensuite un informateur pour préparer la voie à un formateur, souvent le futur Premier ministre.