Partager:
Le président du PTB Raoul Hedebouw s'est réjoui lundi lors d'une conférence de presse au siège du parti de s'être renforcé en Flandre et à Bruxelles. "Nous sommes aujourd'hui le quatrième parti national en nombre de voix", pointe-t-il, ajoutant être "candidat à tous les niveaux de pouvoir". Du moins "avec les partis progressistes".
Le PTB a célébré des succès sur plusieurs fronts, a énuméré l'état-major du parti. Le nombre de parlementaires a été doublé en Europe et en Flandre, et la progression en Région bruxelloise est nette, a pointé le secrétaire général Peter Mertens. Si le parti a perdu deux sièges en Wallonie, le PTB "est le groupe de gauche qui a le mieux résisté face aux locomotives sarkozyste, le MR, et macroniste, Les Engagés", a clamé la cheffe de groupe à la Chambre Sofie Merckx, en référence aux présidents français Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron.
Cela rend le parti "incontournable" dans les prochaines négociations de gouvernements, juge encore Raoul Hedebouw. "Nous sommes candidats à tous les niveaux de pouvoir", a-t-il ajouté. Le président a par ailleurs confié que le PTB sera invité au Palais mardi à 10h30 dans le cadre des consultations des présidents de parti pour la formation d'un prochain gouvernement fédéral. Ces négociations ne se feront toutefois pas à n'importe quel prix. "Nous rencontrerons évidemment les différents informateurs qui se présenteront, mais nous viendrons à la table avec nos points de rupture, avec nos thèmes de gauche. (...) Nous voulons en priorité une coalition avec les partis progressistes", pointe Raoul Hedebouw.
Une alliance avec le MR ou la N-VA s'annonce ainsi "plus qu'improbable", confie-t-il. "Cela ne sera pas évident de faire des accords". S'il estime que "tout est possible à Bruxelles", il rappelle que "le MR a la main", rendant toute discussion "plus complexe".