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L'organisation des indépendants flamands Unizo a appelé mardi lors d'un événement à l'Ancienne Belgique à une "renaissance de la politique". "Nous sommes aujourd'hui exactement 100 jours après les élections et nous semblons être coincés au niveau flamand, bruxellois et fédéral", a déclaré l'administrateur-délégué d'Unizo, Danny Van Assche. "L'heure est à une renaissance politique, qui réponde aux préoccupations des 1,3 million d'indépendants dans notre pays".
Unizo a fait sa rentrée mardi soir en présence entre autres du formateur fédéral Bart De Wever et de la députée et ancienne présidente de l'Open VLD, Gwendolyn Rutten.
Selon M. Van Assche, les indépendants veulent que la politique "ne consiste plus en des divergences d'opinion exacerbées, mais plutôt en une perspective d'avenir vers une société prospère, solidaire et saine, au lieu de discours tonitruants sur l'enfer et la damnation".
Le patron d'Unizo avait trois messages clés à faire passer aux négociateurs du futur gouvernement fédéral. Il a d'abord demandé un gouvernement qui récompense le travail. "Les charges pesant sur le travail doivent diminuer, tant pour les salariés que pour les indépendants", a-t-il réclamé. L'organisation souhaite ensuite que le gouvernement libère les entrepreneurs de procédures jugées trop longues. Enfin, Unizo appelle à ce que la pénurie de main-d'œuvre puisse être résolue. "Il faut mettre plus de gens au travail", a déclaré M. Van Assche. Ces trois demandes ne peuvent être remplies qu'à la condition d'un budget en règle, a encore insisté le représentant des indépendants du nord du pays.
Enfin, à l'approche des élections communales, M. Van Assche plaide en faveur d'une bonne concertation entre les élus locaux et les entrepreneurs. Plus de 130 sections locales d'Unizo ont ainsi formulé leurs propres revendications à l'intention des responsables politiques locaux.