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Georges Gilkinet était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par Antonio Solimando, le ministre de la Mobilité et vice-Premier ministre Ecolo, a expliqué pourquoi les tarifs de la SNCB ont été revus à la hausse.
La SNCB adapte ses tarifs ce 1er février, avec une augmentation de 8,73% en moyenne. Le ministre a expliqué qu’il s’agissait "d’une adaptation annuelle des prix à l’inflation. Et l’inflation a été particulièrement élevée au cours de l’année passée". Il a ajouté qu'on a "limité cet impact car si on compte de façon réelle, c’est 25 % d’augmentation les coûts pour la SNCB, coûts de personnel, de l’énergie. On a préservé les formules pour les aînées, pour les jeunes".
Les tarifs avaient été gelés en 2022, pourquoi ne pas l’avoir fait cette année ?
"Contractuellement, c’est ce qui est prévu dans l’ancien contrat de gestion auquel on a mis fin puisque maintenant il y a un nouveau contrat de gestion. Par contre, j’ai demandé à la SNCB de travailler sur des abonnements flexibles pour les personnes qui télétravaillent. On a inscrit dans le contrat de gestion une réforme tarifaire qui va rendre les trains moins chers pour les jeunes, les aînés, dans les heures creuses. L’accessibilité, c’est vraiment ce que nous voulons promouvoir".
Si le gel des tarifs n’a pas pu être obtenu cette année, Georges Gilkinet a néanmoins indiqué mettre sur la table "une réduction à 0 % de le TVA sur les trains pour donner ce signal que c’est le mode de transport du futur le plus écologique, le plus respectueux de l’environnement". "On continue de se battre pour remettre le train sur les rails, j’ai trouvé la SNCB et Infrabel définancés avec des investissements qui n’avaient pas été réalisés. Il n’y avait pas de cadre. Maintenant, il y a un contrat de gestion pour 10 ans. On va mettre plus de trains sur les rails. On va renouveler la moitié de la flotte dans les 10 ans. On va vers un mieux progressivement et on commence à voir les fruits de cet investissement", a-t-il pointé.