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Depuis dix ans exactement, les parents disposent d'un libre choix pour le nom de famille de leur progéniture : celui du père, de la mère ou de la coparente, ou les noms des deux parents, dans l'ordre souhaité. Si le nom unique du père reste prédominant partout, les noms paritaires sont moins populaires en Flandre que dans le reste du pays, selon les données transmises par le SPF Justice.
La comparaison n'est effectuée qu'à partir de 2019, car les actes de naissance antérieurs n'ont pas encore été tous numérisés. Les données du SPF Justice sur ces années-là sont dès lors partielles.
En 2019, le nom paternel unique représentait 88,8% des actes de naissance déclarés en Flandre, 83% des actes wallons et 79,2% de ceux établis à Bruxelles. Quatre ans plus tard, le nom du père représentait toujours 85,1% des actes de naissance au nord du pays, 79% en Wallonie et 74,1% dans la capitale.
Les noms composés des deux parents (père, mère, coparente), dans l'ordre souhaité, représentaient, en 2019, 6,2% des actes bruxellois et 7,6% des actes wallons mais seulement 3,3% de ceux établis en Flandre. En 2023, seuls 4,3% des actes de naissance établis en Flandre comprenaient un nom paritaire, contre 8,7% à Bruxelles et 10,9% en Wallonie.
Par contre, au nord du pays, lorsque le choix se porte sur un nom composé, il est plus fréquent que celui de la mère se place avant celui du père, tant en 2019 qu'en 2023. À Bruxelles et en Wallonie, lorsqu'un nom paritaire est choisi, il est plus souvent composé du nom paternel, suivi du maternel, un constat qui n'évolue que peu avec les années.