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Le formateur flamand, Matthias Diependaele (N-VA), et les négociateurs de la N-VA, du CD&V et de Vooruit poursuivent leurs discussions en vue de conclure accord de gouvernement pour la Flandre. Ils se réunissent depuis samedi afin de trancher les derniers points de divergence. Les travaux se déroulent dans la discrétion. Vendredi, ils devraient s'attaquer aux tableaux budgétaires.
Un atterrissage d'ici à lundi, moment, en principe, de la traditionnelle Déclaration de septembre au Parlement flamand, est exclu. "Mais si nous avons un accord plus tard en septembre, il pourra toujours y avoir une Déclaration de septembre", faisait-on remarquer jeudi. Chacun semble toutefois disposé à boucler les négociations avant le 13 octobre, date des élections communales et provinciales.
Le mot "constructif" est décliné à toutes les sauces. La discrétion observée pour le moment est bon signe. Elle démontre non seulement que la crise de la semaine passée a été surmontée mais aussi que chacun y voit la garantie d'arriver à un accord.
Les points de discorde ne sont pas tous résolus, soulignait-on, mais les discussions ont significativement progressé. Le budget sera naturellement un des sujets-clés: la N-VA ambitionne d'arriver à l'équilibre en 2027 tandis que le CD&V et Vooruit veulent conserver des marges pour des investissements, notamment dans le domaine social.
