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Les candidats à la présidence de l'Open VLD ne veulent pas dépanner

L'Open VLD n'interviendra pas dans les négociations en cas d'échec de la formation d'un gouvernement fédéral, ont déclaré lundi matin les deux candidats à la présidence de la formation libérale flamande, Eva De Bleeker et Vincent Verbeecke. Groen ne dit pas "non" a priori mais son éventuelle participation dépendra du projet et n'est pas à l'ordre du jour.

Les négociateurs de la N-VA, du CD&V, de Vooruit, du MR et des Engagés, les cinq partis pressentis pour former une nouvelle majorité fédérale, se sont quittés sans accord sur la "super note" du formateur Bart De Wever dimanche soir. Le président de la N-VA est attendu à 14h00 ce lundi au Palais pour un nouveau rapport au Roi. Il est prévu que les négociations reprennent ensuite.

Si les négociations échouent, l'entrée en jeu de l'Open VLD n'est "pas une option pour moi", a clarifié Eva De Bleeker lundi dans De Ochtend sur Radio 1. Selon elle, ce serait impraticable car il faudrait confectionner une majorité trop étroite alors que les électeurs "se sont exprimés clairement" lors des élections. "Ce n'est pas à l'ordre du jour pour le moment."

Son adversaire à la présidence Vincent Verbeecke est sur la même longueur d'onde. Son parti siègera de manière constructive dans l'opposition et soutiendra les propositions de centre-droit mais la poursuite du gouvernement Vivaldi est exclue, ajoute-t-il.

La coprésidente de Groen, Nadia Naji, a elle rappelé que son parti avait opté pour l'opposition immédiatement après les élections. Elle ne met toutefois pas de veto pour l'avenir mais précise que cela dépendra du projet et que "ce n'est certainement pas à l'ordre du jour pour le moment". "Nous n'allons pas dépanner un gouvernement de centre-droit", explique-t-elle.

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