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Les boutons de sécurité dans les prisons vérifiés après une agression sexuelle à Anvers

Les boutons de sécurité installés dans les prisons ont été vérifiés partout, a indiqué mercredi le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt, en commission de la Chambre.

Une enquête a été ouverte la semaine passée à la suite de l'agression sexuelle subie par une assistante sociale durant un entretien avec un détenu à la prison d'Anvers. Il est apparu à la suite de ces faits que le bouton de sécurité installé dans le local n'avait pas fonctionné... puisqu'il n'était pas raccordé. Entre-temps des vérifications ont été menées dans les prisons du pays et des tests réalisés afin de s'assurer que le problème ne se reproduirait pas. La victime a en revanche pu actionner l'alarme mobile qu'elle avait sur elle. Les agents de sécurité sont intervenus au bout d'une minute.

"Après une minute, soixante secondes, il y avait une assistance, même si, dans de telles circonstances, c'est une éternité", a reconnu le ministre en réponse à de nombreuses questions.

Même si toutes les procédures de sécurité sont opérationnelles, la prison reste un endroit dangereux. "Nous ne pouvons pas garantir la sécurité absolue. Même si toutes les procédures sont en ordre, je ne peux pas garantir que plus jamais rien ne se produira en prison", a-t-il souligné.

L'auteur de l'agression était incarcéré pour des faits de vol. Il souffrirait également de problèmes psychiques, une situation malheureusement trop fréquente en prison, selon le ministre. Actuellement, 1.054 personnes sont emprisonnées alors qu'elles devraient se trouver dans des structures d'internement.

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