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Des moyens "considérables" sont mobilisés pour retrouver les auteurs de l'attaque du fourgon pénitentiaire dans laquelle deux agents pénitentiaires ont été tués mardi dans l'Eure, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin, dénonçant une "barbarie".
"Nous avons mis beaucoup de moyens pour retrouver non seulement la personne qui s'est évadée", mais aussi "le gang qui l'a libéré dans des conditions ignobles", a déclaré le ministre sur RTL. "On met des moyens considérables, nous avançons beaucoup", a-t-il ajouté, évoquant des moyens "sans précédent" déployés.
Mardi, "plus de 450 policiers et gendarmes" ont été mobilisés "rien que pour le département de l'Eure" dans les recherches, a-t-il poursuivi, mentionnant aussi des moyens de "coopération internationale".
Il y a "énormément de traces judiciaires qui vont nous permettre de faire ce travail d'identification", a-t-il encore dit.
Deux agents pénitentiaires ont été tués et trois autres blessés, avec un pronostic vital encore engagé pour l'un d'entre eux, au cours d'une attaque mardi vers 11h00 de leur fourgon au péage d'Incarville (Eure) par plusieurs malfaiteurs armés.
Un détenu présent dans le fourgon s'est évadé et ses complices ont pris la fuite.
Au ministère de l'Intérieur, "nous sommes choqués par la violence de cette attaque", a poursuivi le ministre.
Il "faudra faire aussi le procès de cette sauvagerie qui touche notre société et qui vient tuer des pères de famille", a-t-il encore dit, dénonçant une "barbarie".
"Le narcobanditisme tue énormément, bien plus que le terrorisme", a-t-il ajouté, pointant la responsabilité des consommateurs.
"On ne peut pas à la fois pleurer les veuves et les orphelins sur le péage de l'Eure et continuer à fumer son joint", a-t-il martelé, soulignant "Ca s'appelle la schizophrénie".