Partager:
Fort de son score élevé à Anvers, le parti communiste PTB rêve d'un gouvernement de gauche dans la ville flamande. "Avec les trois partis de gauche, on atteint 43%. Si le CD&V décide de prendre ses responsabilités, nous pouvons alors nous passer de Bart De Wever", a osé lundi le secrétaire général de la formation marxiste Peter Mertens lors d'une conférence de presse à l'issue du bureau de parti.
À Anvers, le PTB a recueilli 22% des suffrages, arrivant en deuxième position pour le Parlement flamand. Le parti d'extrême gauche vient ainsi titiller la N-VA, qui a obtenu 27,9% des voix. Des résultats qui donnent des ailes à Peter Mertens, qui veut croire en un changement de pouvoir à la tête de la métropole.
"Anvers est la plus grande ville industrielle de Flandre. Le fait que nous y ayons fait un bond de plus de 10 (points de pourcentage) est en fait un signe pour l'avenir", a mis en avant celui qui est fraichement élu à la Chambre dans la circonscription d'Anvers. "Nous sommes en train de devenir un parti populaire à Anvers, avec une grande diversité de publics cibles. Cela ouvre des perspectives pour les élections communales (d'octobre prochain)".
En 2018, Bart De Wever a formé à Anvers une coalition entre la N-VA, Vooruit et l'Open Vld. En octobre, "la pression de la base" devrait pousser Vooruit vers un gouvernement de gauche, a estimé M. Mertens.
Il est à noter que Peter Mertens ne sera pas tête de liste pour les élections communales d'octobre à Anvers. C'est l'actuel échevin à Borgherout Ben Van Duppen qui tirera la liste.