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Nommé formateur en vue de la création d'un nouveau gouvernement fédéral, Bart De Wever a échoué à sa mission et a présenté sa démission au Roi. La cause de cet échec ? Le refus du MR de signer la "super note" du patron de la N-VA. Le refus des libéraux francophones d'instaurer une taxe sur les plus-values est pointé comme cause de l'échec des négociations par les autres partis.
Si Georges-Louis Bouchez assume le refus de cette taxe, souhaitée par les socialistes flamands de Vooruit, il conteste le fait qu'il s'agirait du seul point de blocage. Invitée sur la plateau du RTL info 19h à la veille de la rentrée scolaire, Valérie Glatigny (MR), ministre de l'Éducation et de l'Enseignement obligatoire conteste, elle aussi, ce qui est reproché à son parti.
"Il y a eu toute une série de compromis proposés, il n'est donc pas exact de dire que le problème vient de chez nous, il y a plutôt un problème autour de l'équilibre général des négociations entre les réformes et les taxes", estime-t-elle.
Si la lumière a beaucoup été mise sur la taxe des plus-values, la ministre souhaite rappeler que d'autres choses ne convenaient pas. "La TVA sur l'alimentation, l'augmentation des accises sur le carburant, la diminution des remboursements des trajets entre le domicile et le travail... Ce sont des choses qui posent problème, mais je suis confiante dans le fait que des négociations vont reprendre : cela ne méritait pas cette 'crisette, cette dramatisation, je suis confiante qu'il y aura une solution au bout du tunnel".
