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Ce gouvernement laisse le pays plus fort qu'avant la crise. Tel est le message qu'a lancé jeudi le Premier ministre, Alexander De Croo, à la Chambre à l'occasion de la dernière série de questions d'actualité de la législature.
Les groupes de l'opposition se sont succédé à la tribune pour dresser un bilan très critique de l'action de la majorité sortante. Un maître-mot: les réformes structurelles qu'attendait le pays n'ont pas eu lieu.
Le chef du gouvernement s'est appliqué à citer les mesures prises par son équipe dans de nombreux domaines: fiscalité, économie, social, mobilité, emploi, etc. Il a aussi rappelé dans quelles circonstances la majorité Vivaldi avait vu le jour: 500 jours sans accord politique sur un exécutif de plein exercice et une crise sanitaire qui faisait rage.
"Ce gouvernement laisse notre pays plus fort qu'avant la crise", a affirmé M. De Croo. "Le gouvernement suivant aura une base solide pour continuer".
Deux conditions doivent toutefois être remplies, selon lui: ne plus s'enfermer dans 500 jours de blocage politique et ne pas abandonner le pays. Le libéral flamand a visé la N-VA, premier parti de Flandre pour l'instant et première force de l'opposition à la Vivaldi. Les nationalistes veulent mener une grande réforme de l'Etat après les élections pour mettre en place un système confédéral. "Je sais bien que votre parti va bloquer et abandonner notre pays", a-t-il lancé au chef de groupe nationaliste, Peter De Roover.