Partager:
La liste Mons en Mieux aux élections communales d'octobre a introduit un recours auprès du ministère de l'Intérieur contre le refus de domiciliation à Mons de sa 2e candidate, la députée fédérale Julie Taton, a annoncé cette liste mercredi. Du côté du SPF Intérieur, on ne souhaite pas communiquer sur un dossier individuel.
Pour se présenter sur la liste communale "Mons en Mieux", tirée par le président du MR Georges-Louis Bouchez, Julie Taton doit quitter son domicile du Brabant wallon et s'installer dans le chef-lieu du Hainaut. Elle envisagerait un appartement appartenant à M. Bouchez. Son changement d'adresse devait être validé par l'administration communale, sur base d'une enquête de police. Mais celle-ci a débouché sur un rapport de non-inscription.
Selon Mons en Mieux, cette décision a été prise en violation du règlement de la Ville. "Le seul passage (de police, NDLR) a été fait à un moment où Julie était en vacances. Une domiciliation ne veut pas dire une assignation à résidence. Il n'y a aucun domicile fictif", défend M. Bouchez, dans une réaction sur les réseaux sociaux.
Il dénonce au passage une fuite de l'information venant de l'administration, qui fera l'objet d'une plainte au pénal pour divulgation d'information privée.
Le libéral affirme en outre que sa liste est victime de contrôles "excessifs", de pressions et d'une "violence politique rare" depuis la victoire du MR aux élections de juin dernier. Il rend le PS responsable d'attaques et de "fake news". Il s'en prend aussi à la presse qui ne rendrait pas suffisamment compte des "nombreux échecs" du collège communal sortant.
Les changements de domicile de candidats peu avant une élection sont régulièrement caractérisés par la presse comme une marque d'opportunisme.